Les Mardis du RPL

  1. Des interviews/conférences organisés tous les mardis par le RPL sur différentes thématiques tout le long de l’année.

  2. Un programme riche sur des thématiques diverses ; politiques, économiques, sociales, culturelles, ou autres

  3. Un espace de dialogue pour encourager les échanges et le partage

  4. Un cadre permettant de comprendre l’autrui sans préjugés.

  5. Une rencontre pour stimuler des réflexions constructives et ouvrir des horizons

Les débats du RPL

  • Débat organisé par le RPL (Rassemblement pour le Liban – France)

  • Lancé dans le cadre des projets pilotes du RPL

  • Organisé sur une plateforme numérique « Zoom » et diffusé en direct sur tous les réseaux sociaux du RPL et ses partenaires. Il peut être organisé en présentiel dans une salle devant un public.

  • Le RPL choisit les intervenants et le modérateur de chaque séance

  • Les thèmes de débat sont définis à l’avance et communiqués aux invités.

  • La durée du débat est 2 heures : chaque intervenant dispose d’un temps de parole limité à 60 minutes maximum.

Débattre dans le RPL c’est :

  1. Observer, écouter, s’exprimer, informer, argumenter, apporter, enrichir, convaincre, évoluer, transformer, se transformer, éveiller, avancer, construire et plus…

  2. Un art. L’art de convaincre en trouvant les arguments, de les exposer dans un certain ordre, de bien les exprimer et de trouver les mots et le rythme qui les mettent en valeur

  3. Promouvoir la démocratie et prêcher une culture de dialogue et d’échange

  4. Inciter le public à découvrir des thématiques et des enjeux par le biais du dialogue, la logique et la réflexion constructive.

  5. Donner au public la possibilité de forger sa propre opinion.

  6. Encourager la liberté d’expression et la liberté de pensée dans un environnement démocratique tout en respectant l’opinion des uns et des autres

  7. Encourager la transmission de l’idée au grand public dans un temps précis et limité.

  8. Respecter les règles de ponctualité, de réactivité et de précision

Le cercle de Cadmus

  • Un groupe de réflexion RPL franco-libanais, libéral et pluridisciplinaire

  • Un lieu de réflexion, d’expertise et d’analyse

  • Formule des idées innovantes, des propositions et des recommandations au RPL

  • Suit l’actualité et propose des actions qui contribuent à la rénovation de la pensée politique, socio-économique et écologique.

  • Etudie les enjeux auxquels devra faire face la communauté franco-libanaise

  • Joue un rôle pédagogique qui contribue à éclairer l’opinion publique

  • Exerce ses activités en toute indépendance et objectivité

  • Ses membres sont entièrement bénévoles

  • Organise une réunion hebdomadaire est organisée régulièrement pour échanger selon les différentes thématiques d’actualité.

Publications et communiqués du RPL

Faut-il une « Task Force » militaire pour le Liban?

Le Rassemblement Pour le Liban (RPL) remercie encore une fois la France pour tout l’intérêt qu’elle porte pour le pays des cèdres, qui se manifeste régulièrement et encore récemment dans le communiqué de la commission de La Défense nationale et des Forces armées du 6 juillet dernier.

Le RPL souhaite cependant attirer l’attention des parlementaires membres de cette commission sur le point 6 de ce communiqué qui évoque la constitution d’une « task force » sous l’égide des Nations Unies et de la banque mondiale en guise de soutien « humanitaire ».

Cette proposition vient sans doute d’une bonne intention et d’une vraie volonté pour forcer le changement. Cependant il est évident que les libanais, qui ploient sous une crise inégalée, n’ont certainement pas besoin d’une force militaire, encore une, pour occuper leur terrain et risquer d’attiser les affrontements et les clivages .

Le peuple libanais demande en effet à l’occident, la France en premier, de prendre de vraies mesures pour obliger ceux qui ont détourné l’argent public à les rendre au pays. La France possède tout les leviers pour démasquer ces voleurs corrompus qui ont ruiné le pays pour bâtir leurs empires, et appauvri la population pour s’enrichir.

Le gouvernement français est capable de réclamer à toutes les personnalités politiques libanaises exposées, propriétaires de luxueux villas et d’innombrables biens fruits de la corruption, de restituer aux caisses de l’état leur argent détourné. Ainsi, il pourra activement et concrètement agir pour sauver le pays des cèdres de son cauchemar actuel.

Par ailleurs, les libanais espèrent que le gouvernement de revenir aux fondements de l’initiative du président Macron et ne plus soutenir des corrompus notoires aux postes clés de l’état et en particulier à celui de premier ministre.

Par ces actions, la France pourra œuvrer beaucoup plus efficacement pour garantir les intérêts du peuple libanais et pour améliorer son lendemain, en moindre frais pour le contribuable français qui a déjà vu son argent dilapidé à travers les fameuses réunions baptisées Paris I, II et III (plus de 11 milliards en tout) sur des projets n’ayant jamais vu le jour et à travers la même clique au pouvoir depuis la fin de la guerre.

La visite du ministre des Affaires Etrangères Mr Jean-Yves Le Drian n’a pas pu débloquer la situation politique actuelle au Liban. L’initiative française lancée par le président Macron en août dernier après son déplacement dans le pays des cèdres semble au point mort.

  1. Raisons du blocage :

La composition du gouvernement libanais constitue actuellement le noeud sur lequel s’est figé le déroulement de l’action politique. En effet, la constitution libanaise issue des accords de Taef ont imposé au président de la république libanaise le Général Michel Aoun la nomination du premier ministre , en l’occurrence Mr Saad Hariri, il y a plus de 250 jours. Or cette même constitution, taillée sur la mesure de ceux qui l’ont imaginée et engendrée en 90, n’impose aucune contrainte sur le premier ministre nommé et lui autorise de prendre tout le temps qu’il souhaite avant de composer son gouvernement.

Dans le contexte logo-regional actuel, Mr Hariri exige de nommer lui-même tous les ministres sunnites et autorisant aux leaders chiites de nommer les leurs, ce qui est compréhensible. Cependant il exige en même temps de nommer tout les ministres chrétiens ou presque , refusant de discuter avec le plus grand bloc parlementaire chrétien.

Actuellement, Mr Hariri est dans un avion quelque part sur la planète ayant fait plusieurs fois le tour du monde au lieu d’être sur le terrain à s’atteler à composer son gouvernement et œuvrer pour sortir le pays de sa crise.

  1. L’initiative française, état des lieux

Cette initiative était venue à point nommé pour sauver la mise et sortir le pays de sa crise. Elle était cependant clairement basée sur des repères sans lesquels aucun salut n’est possible :

  1. l’audit juricomptable : c’est la pierre angulaire de cette initiative mais aussi de route tentative réelle de remédier au problème puisque cet audit est le seul moyen scientifique et concret pour chiffrer les pertes et pointer du doigt les sources de dilapidation des richesses de l’état et du contribuable libanais. Or, seul à ce jour, le président de la république le Général Aoun mène la bataille de l’implémentation de cet audit. Il est contré par l’état profond, les dignitaires du régime de Taef qui se sont enracinés au pouvoir, se sont enrichis et ne souhaitent point perdre leurs privilèges.
  2. Le gouvernement de « mission » composé d’experts comme voulu par le président Macron est en train d’être complètement dénaturé. A commencer par le choix de son président, Mr Hariri, un chef politique par excellence qui ne peut se prévaloir d’aucune expertise particulière.
  3. La rotation des ministères : en effet le président Macron a proposé que les ministères ne soient plus tributaires des mêmes confessions comme c’est le cas actuellement. Or, Mr Hariri a d’ores et déjà acquiescé à l’exigence de l’historique chef du parlement Mr Nabih Berri (sur le perchoir depuis 1992!), de garder le ministère des finances avec les chiites et, pire, y nommer l’un de ses proches.
  1. Issues possibles

Le RPL se réjouit de la colère exprimée par Mr Le Drian au Liban et souhaite que la France aille jusqu’au bout dans sa démarche de sanctionner les corrompus et ceux qui bloquent la composition du gouvernement.

La France est capable de connaître dans les détails tous ceux qui ont détourné l’argent du Liban, ne serait-ce que depuis 17 octobre 2019. La France est aussi capable de reconnaître tous ceux qui, parmi les responsables libanais, ont amassé des fortunes et acheté des biens luxueux dans l’hexagone.

Par ailleurs, la France est certainement à même de pointer du doigt les vrais blocages politiques actuels et leurs auteurs.

Le RPL soutient par conséquent toute démarche de la part de paris pour apporter de vrais sanctions, réelles et non politiques, contre toute personne appréhendée la main dans le sac ou torpillant le processus politique.

Par dessus tout, le RPL souhaite de toutes ses forces la poursuite de l’initiative française au Liban; la France étant le pays occidental le plus proche au Liban et cette initiative en particulier étant la seule planche de salut offerte actuellement au pays des cèdres.

Lettre du Rassemblement Pour le Liban

4 Août 2021

Un an sur l’explosion : la justice perdue.

Un an après l’explosion du siècle à Beyrouth qui a détruit le port et la moitié de la capitale, le secret entoure toujours le dossier, aucun acte d’accusation ni aucun début d’une quelconque vérité . Les assassins courent toujours et les familles des victimes n’arrivent pas à faire leur deuil.

Le système politique instauré par Taef est le premier responsable de ce drame historique en cherchant à fausser les pistes, à faire barrage à la justice et à couvrir les vrais coupables.

Nous accusons les parlementaires qui refusent la levée de l’immunité de leurs collègues suspects d’être impliqués dans ce crime. A ce jour, seul le président de la république libanaise le Général Michel Aoun s’est mis à la disposition de la justice pour entendre son témoignage levant lui-même son immunité constitutionnelle alors que plusieurs députés cherchent par tous les moyens d’esquiver ce sujet.

Nous accusons une partie de la presse libanaise de détourner l’attention et de chercher à diluer les responsabilités pour camoufler la vérité.

Nous accusons les hauts magistrats, nommés par les politiciens, de ne pas soutenir le juge chargé de l’enquête sur l’explosion et, pire, lui mettre des bâtons dans les roues pour couvrir leurs mentors et surtout de s’accaparer du système judiciaire pour le mettre au service des politiciens véreux.

Nous accusons la majorité des anciennes milices de la guerre recyclées en partis politiques actuellement, d’avoir noyauté les mouvements populaires afin de les manipuler et les utiliser dans leurs propres batailles politiques et d’avoir organisé l’état pour servir leurs intérêts.

Le parlement libanais est dirigé aujourd’hui par une majorité qui semble hétéroclite politiquement mais qui en réalité est soudée par le soutien à la corruption et aux corrompus. Nous accusons cette majorité et ces leaders de chercher à créer un vide gouvernemental et l’utiliser comme moyen de chantage pour avorter l’audit juricomptable, seule voie possible pour aboutir à préciser les responsabilités dans la dilapidation de l’argent public et la ruine de l’état.

Nous accusons cette même majorité d’avoir refusé à ce jour de voter des lois basiques et indispensables pour assainir la vie publique et les comptes de l’état comme le « capital control », « les biens malaquis », l’obligation de probité des responsables ou des hauts fonctionnaires qui dorment dans les tiroirs.

Nous accusons cette même majorité d’avoir dénaturé l’initiative française, seule planche de salut pour le liban, en imposant des figures empêtrées dans la corruption, en refusant l’échange de ministères et surtout en bloquant la voie vers l’audit juricomptable.

Nous demandons au monde libre, la France en tête, de revenir sur les fondements de cette initiative et de soutenir le président de la république libanaise qui fait face seul et avec très peu de moyens constitutionnels à toute l’oligarchie corrompue au pouvoir depuis 1990 et qui est prête à détruire le pays et le mettre à feu et à sang plutôt que de perdre ses avantages et ses moyens.

Pour le Rassemblement Pour le Liban

Dr Élie Haddad

President

Nouveau gouvernement au Liban: la vigilance est de mise

Le Liban s’est enfin doté d’un nouveau gouvernement censé sortir le pays de la crise historique qu’il traverse. En effet, après près de neuf mois de tergiversations de Mr Saad Hariri, qui a fini par jeter l’éponge, Mr Najib Mikati a été nommé premier ministre et a pu former son gouvernement en accord avec le président de la république comme le stipule la constitution.

La composition du gouvernement est certes une étape nécessaire et indispensable pour arrêter l’hémorragie actuelle mais est en même temps largement insuffisante.

En effet, le pays des cèdres traverse une crise inégalée due principalement à une corruption généralisée érigée en système, instaurée depuis le début des années 90, facilitée par l’instauration d’un clientélisme à outrance et protégée par une confessionnalisation de l’état. Le schéma Ponzi et l’économie de rente instaurés par les dirigeants successifs ont atteint leurs limites aboutissant à l’explosion du système.

L’initiative française lancée par le président Emmanuel Macron en août 2020 a constitué une feuille de route pour la sortie de crise et reste à ce jour la seule planche de salut pour le pays. Or, le gouvernement mis en place est loin de respecter les recommandations de cette initiative :

  1. Le gouvernement « de mission » formé par des technocrates a cédé la place à une équipe politisée , à commencer par son président jusqu’au choix des ministres par la majorité des forces politiques en place.
  2. La rotation des portefeuilles indiquée par l’initiative française n’a pas été non plus respectée, malgré sa très haute importance, à cause de l’entêtement d’un des partis à garder le ministère des finances sous sa tutelle.
  3. Le ministre nommé pour les finances n’est que l’adjoint du gouverneur de la banque centrale libanaise, Riad Salame, qui est accusé d’avoir orchestré le système financier libanais actuellement en faillite et qui a autorisé la fuite de dizaines de milliards de dollars depuis fin 2019 des banques libanaises vers l’extérieur, ce qui a précipité la chute. Ce ministre des finances, qui a assisté à toutes ces opérations, ne pourra défendre le contribuable contre ces requins et ne pourra avoir une vision objective de la situation.

Face à cet état de fait, le Rassemblement Pour le Liban ne peut que se réjouir de la composition du gouvernement qui devra mettre le train sur les rails, mais exprime ses inquiétudes pour la suite. En effet, la pire des solutions au Liban actuellement serait de revenir à la situation précédente d’avant la crise et de permettre à nouveau aux corrompus de rester aux affaires en toute impunité.

Le Rassemblement Pour le Liban demande à la France d’exercer par tous les moyens possibles des pressions pour imposer la mise en place de l’audit juricomptable, seule condition encore à sauver de l’initiative française et voie indispensable pour apporter l’éclairage nécessaire sur les causes de la crise actuelle, préciser les responsabilités et apporter les solutions adaptées. A ce jour, seul le président de la république libanaise le Général Michel Aoun réclame haut et fort cet audit qui n’a pu voir le jour à cause des blocages érigés notamment par l’ancien ministre des finances et son tuteur politique. Il est donc indispensable de doubler de vigilance pour que cet audit puisse voir le jour sans embûches.

Le Rassemblement Pour le Liban reste à votre disposition pour toute information complémentaire, vous remerciant d’avance pour votre soutien vital.

Dr Élie Haddad

President

0615461033

COMMUNIQUÉ DU RPL

Appel au gouvernement français à ne pas soutenir les corrompus.

A la suite du désistement de Saad Hariri comme premier ministre nommé, le President de la Republique libanaise le Général Michel Aoun a appelé à des consultations parlementaires comme le dispose la constitution et sera contraint de nommer la personne qui recueillerait la majorité des votes.

Cette étape pourrait constituer une sortie de crise à la seule condition de revenir aux fondements de linitiative française lancée par le President Emmanuel Macron en août dernier à Beyrouth basée principalement sur:

1. La constitution dun gouvernement de mission composé d’experts et de personnes intègres,

2. Le lancement sans tarder de laudit juricomptable, seul moyen pour pouvoir chiffrer les pertes financières et suivre les voies de trafic de ces fortunes mal-acquises.

Le Rassemblement Pour le Liban, comme tous les libanais libres, compte sur le gouvernement français pour veiller à l’application stricte de cette initiative et empêcher que des corrompus notoires puissent semparer du processus politique actuel et imposer le retour dun des leurs à la tête du gouvernement.

En voulant installer laudit juricomptable et assainir les comptes du pays, le President de la Republique libanaise le Général Aoun fait face actuellement à une guerre sans merci de la part de loligarchie qui sest accaparée du pouvoir depuis 1990. Cette dernière s’est enrichie sur le dos des libanais en pillant les richesses du pays et en détournant les aides internationales.

Avec le peu de prérogatives qui lui restent , le président Aoun tente par tous les moyens de gagner cette bataille indispensable et vitale pour le pays. Le monde libre et démocratique, avec la France en tête , est appelé à soutenir le chef de lEtat libanais dans cette bataille face à la mafia au pouvoir et à agir en sorte d’empêcher que cette dernière puisse gagner la bataille et imposer la nomination dun premier ministre déimpliqué dans plusieurs dossiers de corruption et dans le soutien du terrorisme.

Il y va du salut du pays et de son avenir.

Rassemblement Pour le Liban